Friday 20 September 2019

Le tableau de peinture n’est pas assimilable à un bien ordinaire

                                  LE CHAPEAU DE SOPHIE OIL BY CLAUDE DUBOIS                             
Le tableau de peinture n’est pas assimilable à un bien
ordinaire. Même sa production a nécessité de la main d’œuvre, du temps ainsi que des matières premières, la valeur finale du produit ne compense pas toujours l’effort que le peintre y a investi. L’estimation d’un tableau est liée à une considération matérielle ainsi qu’immatérielle.
Avant d’être un bien physique, le tableau de peinture est l’expression condensée des sentiments de l’artiste. Il est le reflet de sa vision des choses, du message qu’il veut communiquer à l’humanité, de sa perception du milieu où il vit, grandit et évolue. Le prix dépend dans quelle mesure le public est ému et enchanté par le tableau. Qu’on se rappelle au 18ème siècle la vive admiration que le peuple français a vouée à Watteau, lorsqu’il a peint les fêtes frivoles et mondaines de la Cour ! Ces dames enrobées de dentelle, qui offrent leurs jambes molles et allongées au regard alangui de leurs amants, étaient admises par la morale du temps. Ainsi, si vous avez fini un tableau, les premières questions à se poser sont : le sujet du tableau répond-t-il aux caprices de la mode ? Traduit-t-il la culture et les normes sociales ? S’inscrit-t-il dans un mouvement artistique reconnu 
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The painting is not a good thing
ordinary. Even his production required manpower, time and raw materials, the final value of the product does not always compensate the effort that the painter has invested. The estimation of a table is related to a material and immaterial consideration.

Before being a physical good, the painting is the condensed expression of the artist's feelings. It is a reflection of his vision of things, the message he wants to communicate to humanity, his perception of the environment in which he lives, grows and evolves. The price depends on how much the audience is moved and delighted by the painting. Remember in the 18th century the great admiration that the French people have devoted to Watteau, when he painted the frivolous and mundane parties of the Court! These ladies wrapped in lace, who offer their limbs soft and elongated at the languid look of their lovers, were admitted by the moral of the time. Thus, if you have finished a painting, the first questions to ask yourself are: does the subject of the painting respond to the vagaries of fashion? Does it translate culture and social norms? Is he part of a recognized artistic movement


Thursday 13 June 2019

l'art Underground


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                                                                                                          Fondatrice et Présidente de KAZoART.com, plateforme de promotion des artistes émergents, Mathilde Le Roy vient de diffuser une tribune, dénonçant l’état grave dans lequel les créateurs se trouvent aujourd’hui. Si la vie d’artiste fait rêver, elle porte également son lot de difficultés, souvent totalement ignorées du grand public. L’art contemporain, qu’il s’agisse d’écriture, de dessin, de sculpture ou de photos, et bien d’autres, souffre évidemment d’une crise protéiforme. Son analyse participe d’une réflexion plus globale, permettant à chacun de mieux mesurer l’ampleur de cette crise.


InterDuck, L'Art du canard
De l'art ou du cochon, mon canard ? – ActuaLitté, CC BY SA 2.0


Lorsqu’on pense à la « vie d’artiste », c’est bien souvent la vision romantique de l’artiste dans sa tour d’ivoire qui nous vient, tellement habité par son processus créatif qu’il peut vivre d’amour et d’eau fraîche.

Mais à quoi ressemble réellement la vie d’un artiste aujourd’hui ? Est-ce une folie que de se destiner à une carrière d’artiste ? Est-il encore possible d’émerger dans un univers aussi cadré et conformiste que celui qu’on appelle l’« Art contemporain », et dans lequel le public ne se retrouve pas plus que la majorité des artistes ?

Fondatrice d’une plateforme d’art en ligne qui entend rendre l’art plus accessible, et accompagner les artistes émergents en tant que véritable « incubateur » de nouveaux talents, je suis aux premières loges pour constater que la vie d’artiste est loin d’être aisée, tant il est devenu compliqué pour un artiste d’émerger dans un marché extrêmement fermé, codifié et conformiste, au détriment de la diversité et de la création elle-même.

Force est de constater tout d’abord que le fait d’avoir bénéficié d’une formation dans une école supérieure d’art plastique est sans doute un facilitateur, mais ne constitue en aucun cas une garantie de se faire une place en tant qu’artiste reconnu et de pouvoir vivre de son art.

Ainsi, ils ne seraient au final que 5 % parmi les diplômés sortant des écoles d’art plastique à entreprendre une carrière d’artiste plasticien. Ce qui constitue un vrai choix de vie, avec des revenus souvent faibles et des renoncements matériels conséquents, tant il est devenu quasiment impossible aujourd’hui pour un artiste de « vivre de son art ».

Dans la plupart des cas, les jeunes qui sortent des écoles d’art sont contraints de choisir un statut de salarié « alimentaire » sans rapport avec leur formation, qui leur permettra au mieux de consacrer en parallèle quelques heures par semaine à la création, quand ce n’est pas un abandon pur et simple de leur pratique artistique.

L’idée n’est pas de « faire pleurer dans les chaumières », les artistes ont leur fierté, et ils ont bien raison. Quoi de plus beau, après tout, que d’avoir cette liberté d’esprit de pouvoir se consacrer pleinement à la création ? N’est-ce pas finalement moins aliénant que de devoir se soumettre à l’injonction de nos vies modernes, conformistes et consuméristes ? Chacun ses choix, ses libertés et ses aliénations ! Mais il n’empêche que cette liberté ne devrait pas avoir un tel prix, qui empêche aujourd’hui bon nombre de jeunes talents de se lancer dans une carrière d’artiste plasticien. La conséquence, c’est une profession (car, oui, c’est une profession) en crise, des vocations qui se perdent, et une création qui se flétrit.  

Pourquoi en sommes-nous là aujourd’hui ? Comment faire bouger le « système », pour que la reconnaissance puisse toucher une frange plus importante d’artistes ?

En 2012, la Maison des Artistes, association professionnelle qui accompagne les artistes dans leur carrière, avait publié à l’attention de la classe politique un « Manifeste des Arts Visuels » faisant état des revendications pour promouvoir la profession d’artistes plasticiens. Et force est de constater qu’il n’y a eu depuis aucune avancée dans ce sens, et, même, plutôt l’inverse.

La principale cause : le conformisme et l’uniformisation de la critique, institionnalisée en France et partagée entre les mains des structures publiques de soutien à l’art contemporain d’une part, et le marché, les grands collectionneurs d’autre part, qui soutiennent la même mouvance artistique qu’on appelle abusivement « Art contemporain ».

Ainsi, le paysage artistique officiel actuel ne privilégie qu’un petit nombre d’artistes au détriment d’une majorité pourtant extrêmement riche et diverse, et au détriment d’un public dont on restreint et dénie la liberté de choix.

Bien au-delà des galeries, qui reproduisent aussi allègrement ce modèle, les artistes présentent leurs créations dans les lieux les plus divers, du salon traditionnel ou des foires d’art contemporain à l’espace le plus éphémère et underground, qui sont tous des outils de découverte et de reconnaissance majeurs pour des milliers d’entre nous.

Mais la plupart de ces manifestations vivotent, ou sont financées à bout de bras par les artistes eux-mêmes, et ne bénéficient d’aucun soutien public, ceux-ci se concentrant vers une poignée de grandes manifestations déjà très reconnues.

Et c’est là que le décideur public a la responsabilité de faire se rencontrer la réalité de la création d’une époque dans toute sa diversité, et non maintenir un système oligarchique où seule une poignée « d’élus » en bénéficient, selon un système de sélection dont la représentativité des goûts du public est discutable.
Car dans cet éventail d’offres, il y a des démarches, des langages d’accès moins difficiles que d’autres, des esthétiques de sensibilité diverses dans lesquelles le public peut se retrouver et participer au débat.

La valeur produite par l’art doit s’inscrire dans un ordre économique et concerner la société dans son ensemble, si l’on veut que l’intérêt pour la création artistique s’ancre dans la culture des Français et que l’achat d’œuvres devienne une pratique plus courante, et que l’Art n’apparaisse plus comme une dépense futile !

Sunday 20 May 2018

RESTAURATION


  RESTAURATION EN COURS

AVANT LA RESTAURATION
 
particularité de cette restauration , manque de peinture en haut et sur les cotés
peculiarity of this restoration trace, of lack of painting at the top and on the sides
au total six traces de punaise avec leurs trous il n'a pas toujours été dans un cadre se tableau, +  manque de peinture
in total six traces of bug with their holes it has not always been in a picture frame, + traces of lack of paint
 
                                                     RESTAURATION TERMINEE
 
 

Saturday 16 December 2017

MOVIE painting claude Dubois

MOVIE.mp4


 youtube   MA CHAINE ( HISTORIQUE )
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